Ils sont partout, dans les colonnes de la presse spécialisée et des rubriques économiques, dans les communiqués de presse des plus grandes firmes, dans la bouche des start-uppers… « Uberisation », « digitalisation », « big data » : la liste est longue des grands enjeux liés au numérique et qui bousculent la totalité des secteurs de l’économie.
Face à la capacité disruptive des start-ups, les grands groupes doivent s’adapter, devenir plus flexibles, agiles. Cela passe à la fois par l’incorporation de nouvelles compétences mais aussi par de profonds bouleversements dans sa culture d’entreprise.
La réponse la plus commune ? L’appel à un cabinet de consultants, qui viendront dans les locaux de l’entreprise pour réaliser un diagnostic et proposer des recommandations stratégiques et opérationnelles.
Mais les process intrinsèques aux cabinets de conseil sont souvent en décalage avec la flexibilité et l’agilité recherchée par les entreprises innovantes. Quelles sont les alternatives au consulting les plus audacieuses et crédibles pour les entreprises désireuses d’innover ?
Le consulting n’est plus l’alpha et l’oméga des conseils en innovation
Quand une entreprise ne dispose pas en interne des compétences nécessaires pour mener à bien une mission ou opérer un changement de fond dans sa stratégie ou son organisation, elle peut être amenée à faire appel à un cabinet de conseil. L’innovation, et toutes ses composantes, stratégiques ou opérationnelles, n’y échappe pas. Surtout à une époque où chaque grand groupe cherche à digitaliser ses activités et développer de nouveaux relais de croissance. Et nous pouvons comprendre les clients des cabinets de consulting : ces derniers ont non seulement dans leurs rangs des experts dans presque tous les domaines, mais aussi un réseau de prestataires spécialisés dense, à même de répondre à tous les niveaux d’une mission qui vise à faire naître de l’innovation.
Mais les cabinets de conseil peuvent montrer plusieurs limites. Intrinsèques d’abord : ce sont des structures imposantes, rigides, avec des process lourds, tout comme leurs coûts. Extrinsèques ensuite : si le consulting a longtemps attiré les meilleurs profils, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Les jeunes hommes et femmes les plus audacieux et tournés vers l’innovation se lancent désormais dans l’entrepreneuriat, développent de nouveaux projets, cherchent à lever des fonds, réfléchissent à des produits ou des services qui créeront une innovation de rupture.
Les laboratoires d’innovation : les limites de l’internalisation
Face aux limites montrées par les cabinets de conseil, les grandes firmes ont déjà réagi depuis trois à quatre ans en favorisant des organisations internes. Les laboratoires d’innovation, startup-studios ou autres Fab Labs pullulent. Nous pouvons citer pêle-mêle : Big de Pernod Ricard, The Mixer d’Unibail-Rodamco, le Bizlab d’Airbus, The Square de Renault, l’i-Lab d’Air Liquide, Leonard du groupe Vinci, 574 de SNCF… Ces cellules de disruption ont l’avantage d’avoir des coûts en général inférieurs à ceux d’un cabinet de conseil, et permettent de développer et de conserver les compétences au sein de l’entreprise.
Évidemment, elles ont les avantages de leurs inconvénients. Ces cellules en quête de révolution sont en général des compléments aux structures de R&D déjà en place : elles favorisent l’incrémentation des innovations récentes ainsi que les bouleversements culturels qui doivent être opérés au sein de l’organisation.
En revanche, elles se montrent bien moins efficaces en termes d’innovation de rupture.
« Le déficit de méthode et d’expérience entrepreneuriale, l’absence de talents au bon niveau (design, technologie, growth…), la gouvernance inadaptée car trop imbriquée dans la politique interne et surtout des responsables de l’innovation qui viennent du sérail, font que ces laboratoires sont inadaptés aux innovations de rupture »
Jean-Philippe Poisson du cabinet Julhiet Sterwen
L’entrepreneur en résidence, l’alternative idéale
Comment dès lors, associer les avantages du conseil (expertise, externalité) avec ceux des laboratoires d’innovation (coût, internalité) sans devoir composer avec nombre de leurs inconvénients ?
Accueillir un entrepreneur en résidence, voilà l’alternative la plus crédible et innovante. Plus que de simples consultants, ces personnes ont développé une expertise sur le terrain, et pas seulement en conseillant ou en observant, mais en entreprenant. Leurs succès attestent de leur capacité à monter un projet from scratch, à innover, à pénétrer un marché – voire en créer un de toutes pièces -, à s’adapter à des concurrents… Ils ont su développer des compétences en finance, en gestion d’équipe, en image de marque. Leur polyvalence n’est pas qu’une addition de compétences et leur confère une vision à 360° de l’entreprise et une pleine connaissance des enjeux liés à l’innovation.
Les kadors sont en parfaite adéquation avec ce genre de profils. Entrepreneurs à succès, ils sont prêts à mettre à contribution toutes les soft et mad skills qu’ils ont su développer tout au long de leurs riches expériences.
Véritables leviers d’innovation, les kadors ne travailleront pas chez vous et avec vous dans le seul but de chercher des innovations de rupture, pour la simple beauté du geste de la recherche et du développement. Ils ont une vision et une visée opérationnelle, avec une grande attention apportée à la rentabilité de leurs projets et au retour sur investissement pour l’entreprise qui les accueille.
Pour résumer, les entrepreneurs sont des vecteurs d’opportunités business et innovation. Ils vous permettront de conserver voire de gagner des parts de marchés sur votre cœur d’activité et également d’attaquer et préempter de nouveaux marchés. Ce ne sont pas des consultants, mais de réels piliers sur lesquels vous pouvez vous appuyer pour créer les relais de croissance de demain.
De plus en plus d’entreprises accélèrent leur innovation et gagnent en agilité grâce à Kador, alors pourquoi pas vous ? Faites confiance aux kadors pour transformer chaque projet en opportunité de croissance pour votre entreprise.